Aujourd'hui je vous emmène dans le monde du crochet. Ce loisirs faisant aussi partie de mes moment de détente, j'alterne entre tricot et crochet ; il me permet de faire une pause entre deux gros projets tricot, de varier un peu et aussi du coup réaliser plus rapidement un ouvrage. Je l'ai commencé bien avant le tricot et maîtrise bien les techniques, du coup ça va tout seul. Mais parfois, j'ai des lacunes, et j'ai envie de me perfectionner alors je parcours le net. Certes il y a plein de sites, de blogs, de tutos youtube, tellement qu'on ne sait plus où donner de la tête. Dans ces moments là j'ai besoin d'un contenu qui rassemble tout au même endroit, qui expliques un peu tout de A à Z, comme un bon livre de cuisine, qui avant de vous proposer les recettes, vous expliques les bases. C'est là que je suis tombée sur Je main Muse.
Pour moi "l'encyclopédie en ligne" et en français, sur le crochet. En tout cas sur les amigurumi. Elle explique vraiment les étapes, ls bases de façon concise et précise. On y trouve aussi plein d'autres articles reliés au crochet. Caroline ( la blogueuse), a même rassembé et condensé le tout dans un ebook, qu'elle propose gratuitement. je vous conseille vivement de le télécharger : ici
Mais sans plus attendre, faisons connaissance avec Caroline.
Ma première question est: quelle crocheteuse es tu? Ou comment te définirais tu en quelques lignes?
Je
suis une crocheteuse passionnée par le mélange entre le rétro et la
modernité. J’adore le fait de mélanger un art (d’apparence) désuet pour
le remettre au goût du jour par la fabrication de déco tendance ou
intemporelle. Ce qui me définit dans le crochet, c’est ce côté un peu
(beaucoup) geek. J’assume totalement ce côté « niche » et j’aimerais
emmener beaucoup d’hommes et de femmes dans mes délires créatifs pour
qu’ils et elles se réapproprient leur espace créatif ! Pour moi, un jour
sans crochet est un peu triste, j’ai besoin de ma dose quotidienne !
Mon but avec Je Main Muse, c’est de véhiculer ce besoin de modernité,
d'inspiration et aussi la nécessité de prendre du temps pour soi dans un
quotidien surchargé par le boulot ou les enfants...
Comment es tu arrivée au crochet?
En
2014, j’habitais en Irlande et une copine découvrait le crochet. Quand
elle m’a montré comment elle faisait son petit panda, je ne voyais que
des noeuds aléatoires et j’en comprenais pas comment ça pouvait donner
un truc aussi mignon. J’ai essayé, et j’ai lamentablement échoué ! Ça
m’a énervée, j’ai laissé tomber. Et puis, un dimanche où je m’ennuyais
seule chez moi, j’ai décidé de me lancer ce challenge. Je suis allée
dans le magasin de laine au coin de ma rue, j’ai acheté quelques pelotes
et un ou deux crochets. En rentrant, j'ai allumé YouTube en anglais et
c’était parti… L’apprentissage du crochet a été frustrant car je
trouvais peu de ressources techniques pour vraiment progresser. Mais à
force de persévérance et de passion, j’aimerais apporter aujourd’hui aux
crocheteurs et crocheteuses francophones ces ressources plus techniques
et complètement décomplexées (autant que mon planning me le permet, en
tous cas !).
As tu d'autres loisirs créatifs?
J’aimerais
tellement ! Le crochet me prend vraiment tout mon temps créatif
aujourd’hui. Mais dans mon adolescence, j’ai fait beaucoup d’animaux en
perles de rocailles, du tissage de perles, des bracelets brésiliens.
J’ai aussi un peu touché à l’aquarelle pendant des cours de peinture le
mercredi après-midi, et je rêve de pouvoir me pencher sur la Fimo, la
pâte à modeler polymère. Mon rêve ultime, c’est de savoir coudre pour
faire ma propre garde-robe de robes swings des années 50 !
Quelles sont tes sources d'inspiration et créatrices préférées?
Mes
sources d’inspiration sont majoritairement dans la pop-culture. J’ai
grandi avec internet. Les jeux-vidéos et les esthétiques ésotériques,
steampunk et cartoonesques me stimulent énormément. La première
créatrice à laquelle je me suis identifiée, c’est Ophélie
d’Ahooka’migurumi. Cette créatrice belge est nichée geek et, bien que je
n’adhère pas à Star Wars, c’est elle qui m’a montré que le crochet
était vraiment plus fun que les napperons à télécommande, haha ! Puis,
Lydia de Lalylala et sa douce poésie m’ont emportée dans la passion.
Aujourd’hui, j’admire de nombreux créateurs parmi lesquels :
- Fernando, de Ganchigurumi pour sa précision et sa geek-attitude aussi ;
- Valentin Carlettini, un crocheteur français avec une patte reconnaissable ;
- Olka, d'Aradiya Toys, une créatrice ukrainienne talentueuse et geek ;
- Jessie de Projectarian, pour ses designs réalistes qui me donnent envie de me dépasser.
Quel type d'amigurumi aime tu le pleus crocheter? personnage, objets, fleurs etc...
Clairement,
les amigurumis ! J’aimerais à terme proposer des accessoires, car je
suis une dingue de sacs ultra originaux et j’adore fabriquer des cadeaux
de naissances pour mes proches. Mais je m’amuse le plus dans les
amigurumis. Petits ou grands, peu importe, il y a tellement de potentiel
créatif ! Parfois, je change de type de projet pour faire un objet de
décoration. Mais rien à faire, je reviens toujours à l’amigurumi, sous
toutes ses formes ! J’aime les peluches réalistes ou drôles, en tous cas
celles qui suscitent une émotion. J’apprécie les amigurumis expressifs
plus que les amigurumis naïfs (même si je craque sur plein de modèles
!). Pour les enfants, je trouve pertinent de ne pas ajouter de bouche
pour que le compagnon en laine partage l’humeur de son petit
propriétaire en toutes circonstances...
A quel moment aimes-tu le plus crocheter? comment t’organises-tu?
Tout
moment est propice pour crocheter ! Étant maman et entrepreneuse, je
n’ai (en théorie) pas beaucoup de temps disponible. Mais toute occasion
est bonne pour saisir le crochet. C’est majoritairement le soir, devant
YouTube, avec un audiobook dans les oreilles ou à côté de mon gamer de
mari avec qui on discute de tout. Pendant les week-ends, j’essaie de
réduire le temps de travail pour être avec ma famille et crocheter en
même temps. Mon fils est assez grand pour jouer seul : nous partageons
évidemment des moments ensemble mais il sait très bien que chacun a
aussi besoin de ses propres moments.
Quand
je crochète le week-end, il joue avec ses jouets dans la même pièce.
Mais j’emmène aussi ma pelote systématiquement dans la salle d’attente
de n’importe quel médecin ou coiffeur et parfois même au bureau pour mes
pauses. Je m’arrange toujours pour avoir le patron de mon en-cours sur
mon téléphone ou sur papier, et si je fabrique le patron, j’ai mon iPad
pour prendre des notes manuscrites. Le matériel minimal rentre toujours
dans un sac : une pelote de coton, un crochet de 2mm, un marque-maille
accroché aux ciseaux de broderie et cela suffit pour crocheter n’importe
où !