dimanche 16 octobre 2022

M'alléger pour mieux profiter et progresser

Je vous parlais dans un article précédent du compte Minimalist knitting, qui m'a appris à savourer les moments tricot, le plaisir de tricoter maille après maille.

Au fil du temps je me rends compte que cette pratique ( tricoter un projet à la fois), me permet de recentrer, de rester concentrée, de faire une vraie pause dans la journée ( surtout en fin de journée); elle agit comme une " thérapie".

J'ai eu donc envie, d'aller plus loin, et faire un tri dans ma "trousse à outils, "pour ne garder que ceux avec lesquels j'ai du plaisir à tricoter ( à la mode marie kondo), pour que ces moment tricots restent un plaisir.

Quand j'ai commencé le tricot, j'ai accumulé toute une collection d'aiguilles de toutes tailles et différentes matières:  celles de belles maman, celles de maman, d'autres trouvées à la ressourceries. Au début c'était par peur de manquer, puis pour tester les matières. Au fil des projets, mes goûts et préférences se sont affinés, je ne tricotait plus qu'avec certaines avec lesquelles j'était à l'aise. J'ai gardé les autres  " au cas où"; mais on sait tous ce que ça donne: le cas où ne vient jamais, on repousse ( du moins c'était mon cas). Alors quand j'ai entrepris mon tri, j'ai vite pu identifier celles que je garderai. Les autres sont reparties à la ressourcerie. Et quand je suis passées aux circulaires, je n'ai  pas foncé sur les super kits  avec toutes les tailles; j'ai pris les tailles que j'utilisais le plus avec les droites. Seulement en me limitant à ces tailles ( je n'avais ps forcémment, les demi tailles ou quart), ça limitait le choix. 

Mais ça ne fut pas un obstacle majeur, car cela me permit de mieux ssélectionner les modèles, d'affiner mon choix ( ne pas ccéder  à la tentation): les gros pulls larges ne me vont pas, et vu le prix d'une pelote de grosses laine ça m'a convaincue de me séparé des grosse aiguilles. Pour les plus petites, la taille 3 me suffisait pour de la layette, j'ai juste racheter une taille 2,50 pour des chaussettes. Puis  j'ai découvert qu'on pouvait adapter un patron à son échantillon ( sans faire de gros calculs), j'ai beaucoup cette gymnastique des chiffres. Petit à petit je suis arrivée à repéré la taille qui correspondait à mon échantillon( proche de celui du modèle).

Depuis tricoter un patron, même si j'ai pas les aiguilles à la " virgule " prêt, n'est plus un stress. Pas besoins non plus de faire X échantillons avec chaque taille, en général, deux suffisent; en choisissant une laine équivalente , avec un petit calcul de correspondance poids/ metrage, je me rends  compte du rendu. Mieux connaître les laines et leur  propriétés, leur usage m'aide beaucoup dans mes choix.Souvent, je m'oriente grâce aux projets déjà réalisé et aux laines utilisées.

J'ai aussi un nombre réduit de câbles : d'une part étant monoprojet parfois biprojets ( un petit et un gros), ça limite mes besoins, d'autre part, curieuse d'apprendre plutot que d'accumuler, j'ai appris pris les différentes techniques : magic loop, traveling loop, qui  avec le temps sont devenues familière; selon le projet j'opte pour une ou l'autre.  

 Quand le projet comporte quelques difficultés/ Spécificités; je m'oriente vers une  technique appropriée : pour réduire les échelles, pour du jaquard en rondtricoter les torsades sans aiguilles auxiliaires ( pratique, j'ai toujours les aiguilles sous la main, à la bonne taille), rattraper une maille avec les aiguilles; ou encore compter les rangs avec un fil.

Aprés avoir tester beaucoup de techniques de montage et rabattage au début, le choix s'est fait naturellement: j'ai beau en connaitre plein, je reviens toujours sur les mêmes: celles avec lesquelles je suis à l'aise et qui me plaisent le plus. Quand i un patron précise une particulière, je la suit, mais ça revient souvent à celles que je connais.


Au final, je me suis construit une  "boite à outils" de techniques, qui s'emportent partout, pas trop chargée, ce qui me permet de lancer dans un projet sans stress.

Ce minimalisme en tricot ( j'essaye de l'appliquer en couture aussi), me fait progresser à chaque fois, sans dépendre d'accessoires, je me sens plus libres et légères; sans le stress de vérifier si j'ai bien les accessoires et me sentir perdue sans ( avec les bouts de fils, quelques trombone et les astuces j'ai tout ce qu'il me faut).


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ajouter votre cailloux

J'ai repris mon crochet

 Pour finir ma dînette, pendant les siestes: petits projets rapides et stimulant. Cela m'a permis d'utiliser des petites pelotes de ...