dimanche 15 décembre 2019

Le fait main me fait du bien

 Depuis quelues temps vous avez du vu fleurir des articles, coutures, je me suis mise aussi au tricot ( j'ai d'autres cordes à mon arc traveaux d'aiguilles), ce n'est pas pour faire la morale, ni même me montrer, mais plutôt car j'y prends du plaisirs, j'apprends tous les jours et j'aime partager.


Quand j'ai repris la couture en janvier, mon optique était de lutter contre le gaspillage vestimentaire, en upcyclant mes vêtements.  Cette optique est toujours d'actualité, je répare avant de racheter, ou coudre u nouveaux vêtments et même quand il s'agit de se fournir en tissus, ma première option est l'occasion ( troc au sel, vide grenier, vide ateliers réels ou virtuel ..) bref tout ce qui peut éviter à un tissus de finir sa vie.
Mais revenons à nos moutons, en ce qui me concerne les bienfaits que la couture m'a apporté ( mais aussi d'autres activités). En général, c'est le deuxième effet kisscool ! Aprés les balbutiement, on prend du plaisir à coudre.

L'envie d'apprendre de nouvelles choses, sur les tissus, de nouvelles techniques me stimule et me pousse à perséverer , pour aller au bout , sans lâcher. Du coup, c'est un moteur pour moi, tant que je n'ai pas trouvé une solution face à un obstacle, je tourne autour , prends du recul jusqu'à ce que j'y arrive.  Soit à force d'entrainement, soit en essayant d'autres options. Je pense aussi que cette persévérance me vient de mon père qui me disait souvent " il faut se donner les moyens", en gros on doit pouvoir y arriver d'une façon ou d'une autre, et sinon prenons un chemin de traverse, mais ne rebroussons pas chemin.
 Tout se chemin parcouru, avant d''y arriver, m''est formateur, et génère en moi une volonté d'avancer.

Une fois le résultat obtenu, le vêtement cousu, la fierté est plus d'être aller au bout, de l'avoir fait que le style du vêtement. Certes, je ne porte pas des sacs à patates, mais le but est pour moi d'^tre à l'aise dans les vêtements, me sentir bien autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Si je suis trop serrées, que le style me va pas, que ça me ressemble pas ; le vêtement aura beau être stylé, je ne serai pas bien ( déjà testé avec les vêtements du commerce). Bref tout ça pour dire , ce qui me mettra en confiance est plus profond, comme une petite voie qui me dit " tu vois tu en es capable), et de savoir que c'est moi qui l'ait fait.

L'autre effet, que je ressens c'est que ça donne autre sens à mes journée. notre projet prends du temps à se mettre en route, et en attendant je suis au chômage. Plutôt que de tourner en rond, regarder la télé; je fais des choses concrètes, ça donne un objectif . ce qui est plus motivant que de se lever le matin sans savoir de quoi sera fait la journée.
J'ai lu beaucoup d'articles de bloggeuses, qui disaient que la couture les avait aidé, à ne pas sombrer face à des situations difficiles, à se sentir capable.
Il est vrai aussi, que c'est plus valorisant de dire qu'on fait quelque chose de productifs de nos journées ( sans aller dans la surproduction, non plus)

Réussir à faire quelques chose de ses mains, donne des ailes, quand on sait coudre n premier ouvrage, on a envie de passer à l'étape suivante et ainsi de suite. Puis parfois de tester une autre activité. De mon coté, les travaux d'aiguilles c'est un peu mon dada, et comme je n'ai pas non plus envie de me disperser dans tous les sens, je reste dans ce domaine. C'est ainsi que je me suis lancée dans le tricot ( mis de coté depuis un certains temps, car l'épisode de l'écharpe m'avait refroidit). Ayant fait du crochet ( je continue), je m'étais fais  mitaines , bandeaux et.. Donc, j'ai entrepris de me faire un pull, en prenant le temps, comme pour la couture, pour maitriser chaque étape.

Tout ça mis à bout, a vraiment contribué à augmenter ma confiance en moi et mon estime de moi; de telle sorte, que lorsque j'ai repasser le permis ( pas encore eu, mais suis confiante cette fois), j'étais plus à l'aise. quelque part la petite voix me disait " t'as réussi à faire une robe , le permis ne devrait pas poser de problème). Et donc même si cette fois là, je l'ai pas eu ( peut être trop confiante, lol), je suis partie sereine, car je savais que je pouvais  dépasser cette appréhension.

C'est un peu comme le jazz et la java de Nougaro: quand j'ai un coup de barre, un petit coup de blues, besoin de me poser avant de réagir trop vite à une situation, le tricot est là ( le crochet ou broderie), quand j'ai besoin d'un coup de boust, de me remotiver, regonfler ma confiance en moi, c'est la couture.
Et entre les deux, une dose d'oxygène, au jardin, en ballade m'occuper des poules, et ça remplace toute thérapie ou traitement!

Je vous ai parlé des travaux d'aiguilles, mais c'est valable pour toute autre activité. Alors mon mot de la fin sera, de ne pas négliger vos activités en dehors du travail; elles peuvent vous aider à vous sentir mieux, et parfois même changer votre vie. Une amie à moi, après un burn out, s'est reconvertie: sa passion est la couture, elle donné des cours en associations au début, puis a passé son CAp et a fini par ouvrir sa mercerie.

1 commentaire:

  1. Si tu veux découvrir mon amour inconditionnel, depuis plus de 40 ans, pour les "travaux manuels" il faut cliquer sur mon prénom qui te mènera sur mon autre blog dédié à eux.
    Bonne lecture

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