Les trois mois passés m'ont permise de repenser ma façon de consommer, redéfinir mes valeurs et comment les appliquer lors de mes achats.
J'ai d'abord fait le point sur ma garde robe, sans la rendre complètement minimaliste mais plutôt la faire mieux correspondre à mes besoins et l'utilisation de chaque pièce.
Une fois cette réflection faite, j'ai fait le tri, et renouvelé certaines affaires, mais pas n'importe comment:
J'ai choisi de donner les vêtements non abimés à des associations car pour moi c'est une façon de donner avec plus de sens dans mon geste en étant solidaire.
Il Ya bien sure la ressourcerie, mais la mienne manque de place pour tout stoquer.
Et puis, l'APF a mis une affiche dans le hall de l'immeuble pour une collecte, j'ai alors profité de cette occasion pour rassembler mecs affaires. L'APF agis en faveur des paralysés de France.
En générale, elle fait une collecte par saison.
Les vêtements en moins bon états, sont partis dans les bennes pour la fibre du tri: ils trient, recycle, transforment et redistribuent à des associations solidaires, et ainsi crées des emplois.
C'était un peu la vocation des chiffonniers au siècles derniers, qui faisaient tout ça sans polluer gagner leur vie ainsi, puis les communautés se sont lancés dans le domaine. C'est ce qu'indiqué Olivier Bonjean dans son ouvrage " De l'or dans nos poubelles".
Le prochain tri sera pour les réfugiés, en mairie à Paris, il y a des collectes en leur faveur, alors donnons utile!
Les reste des vêtements sont gardés, pour de la récup, ,notamment pour la boutique solidaire de la ressourcerie.
Quant aux renouvellement, j'en suis venue à poser les questions suivantes:
- " En ai-je vraiment besoin" ; en général si j'ai déjà un exemplaire, deux maxi ça me suffit, alors attendons que ça s'use.
- " Comment acheter responsable" : les réponse me sont venues rapidement.: en achetant français, en achetant local ( dans mon quartier), en achetant solidaire ( petit commerçant, créateur, équitable et association);d'occasion, ainsi mon achat a plus de sens et même si j'y met le prix, il y a une bonne raison.
- " Puis-je le réparer?": j'étudie alors l'ampleur des dégâts, puis passe à l'action: un petit trou, une petite déchirure se répare sans soucis, pour ce qui demandent plus de technique en générale je fais faire : Belle maman ( c'est l'occasion d'apprendre à ses cotés), ou retoucherie, cordonnier ( je fais travailler des petits artisans).
- J'ai donc fini par me mettre à la retouche et demander pour mon anniversaire un livre sur le sujet: cliquez sur l'image
- Je me suis rhabillée pour l'hiver grâce à la vente solidaire de la ressourcerie, où j'ai fait des affaires! J'ai attendue , sans craquer exprès et je ne regrette pas.
Me mettre à la retouche est aussi intéressant, c'est un savoir que nos grand mère avaient qu'elles ont transmis à nos mère, mais notre génération n'a pas repris le flambeau, préférant la société de consommation. J'ai fait partie de cette génération, puis arrivée à 40 ans, le gout du fait main m'a rattrapé, l'envie de faire moi même et la fierté de l'avoir fait ont eu raison de moi.
J'apprécie les échanges avec ma Belle mère, et la transmission de son savoir.
La prochaine étape, serait de transformer des vêtements moi même et leur donner moi même une seconde vie. Cette idée me plait beaucoup.
Je vous donne rendez vous au printemps, pour faire le point, pour le printemps.
Bonne démarche !
RépondreSupprimerJe n'achète qu'en vide grenier du seconde main depuis 20 ans !! Je suis sur Paris alors j'ai du très bon choix; sauf sous-vêtements et depuis peu sauf chaussures, suite à des problèmes de kiné, je dois avoir des chaussures qui correspondent à trop de critères de confort, donc impossible à trouver en brocante.